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La loi adoptée en novembre 2021 a interdit les animaux sauvages dans les cirques itinérants (d’ici à 7 ans). Cette victoire n’est pas tombée du ciel : elle est le fruit d’un travail acharné que PAZ mène depuis 2015. Découvrez la rétrospective des actions de PAZ qui ont mené à cette avancée. 

LA STRATÉGIE DE PAZ

Le combat contre les animaux dans les cirques est la campagne historique de PAZ. Au départ, PAZ s’est mobilisée pour que Paris s’engage pour la fin des animaux sauvages dans les cirques itinérants, l’association s’appelait d’ailleurs à l’époque Collectif “Paris sans captivité animale”. 

Notre stratégie était simple : pousser Paris, puis les grandes villes de France, à s’opposer aux animaux dans les cirques afin que le sujet rentre dans le débat public ; et ainsi, obliger le gouvernement à légiférer. En novembre 2019, après une mobilisation intensive de PAZ et le meurtre de la tigresse Mevy en plein Paris, la Mairie de Paris annonce enfin son opposition aux animaux sauvages dans les cirques. Des villes lui ont précédé comme Bastia, Lille, Dijon, Draguignan, Ivry-sur-Seine ; d’autres lui succéderont comme Agen, Bourges, Bordeaux, Marseille… En tout, plus de 400 villes adopteront des vœux municipaux appelant à une loi.

Les prises de position des villes participent à faire monter la pression : sous l’impulsion de PAZ, les manifestations se multiplient partout en France et les médias s’intéressent au sujet. PAZ dénonce l’asservissement des animaux dans les cirques dans Salut les Terriens !, Le Monde, Konbini, Balance Ton Post, Quotidien

De plus, dès 2018 des députés travaillent avec PAZ et déposent des propositions de loi. En 2019, le gouvernement ouvre alors des travaux ministériels, auxquels PAZ participe et revendique fermement la fin des animaux dans les cirques : PAZ est par exemple la seule association à demander une date butoire pour l’application de la loi (PAZ demandait 5 ans, la loi adoptée prévoit 7 ans). Cette ténacité vaudra notamment à Amandine Sanvisens, co-fondatrice de PAZ, d’être menacée de mort par le circassien Franck Muller.

 

En septembre 2020, 1 an après la fin des travaux ministériels, Barbara Pompili, Ministre en charge de la transition écologique, annonce la volonté du gouvernement d’interdire les animaux sauvages dans les cirques. Mais le combat n’est toujours pas gagné : les débats sont parfois tendus à l’Assemblée nationale, puis le Sénat tente de torpiller la loi. Grâce à la mobilisation des associations et l’engagement des certains politiques, la loi contre la maltraitance animale sera finalement adoptée et comprendra notamment :

  • l’interdiction de l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques itinérants d’ici à 7 ans ;

  • l’interdiction des spectacles de montreurs d’ours et de meneurs de loups d’ici à 2 ans.

Les villes qui s’engagent contre les animaux sauvages dans les cirques suite à la mobilisation de PAZ :

Cette prise de position a été rendue après la décevante Mission “Animaux en ville” (rapport en novembre 2018) et aux nombreuses interpellations de PAZ (lettre ouverte à Anne Hidalgo en janvier 2018, interpellation d’Anne Hidalgo en octobre 2017…).  Pénélope Komitès, Adjointe à la Maire, a salué l’engagement de PAZ et son rôle dans cette prise de position.

 

Les villes qui s’engagent contre les ours et/ou animaux sauvages dans les fêtes médiévales grâce aux actions de PAZ et d’AVES France :

  • En juillet 2019, suite à une manifestation et un entretien, le Maire Ferrières-en-Gâtinais s’engage à ne pas accueillir de spectacles avec des ours pour la saison suivante des Nocturnes (La République du Centre, La République du Centre).

  • En juillet 2019, suite à une manifestation, la Maire de Monflanquin s’engage à ne pas faire venir de mammifères sauvages lors des Journées Médiévales de 2020 (Sud Ouest).

  • En août 2020, le Maire de Watten s’engage à ce qu’il n’y ait plus d’animaux lors des prochaines fêtes médiévales (Lille actu).

Manifestations partout en France : Franconville (Actu 95), L’Union (L’Union), Villeneuve d’Ascq (France 3), Montauban (France 3, La Dépêche), Le Vésinet (France 3), Boé (L’air du Sud, Sud Ouest), Lille (Grand Lille Tv), Chatou (France 3), Agen (Sud Ouest, La Dépêche, La Dépêche), Sables-d’Olonne (Ouest France, Ouest France), Châlons-en-Champagne (France Bleu), Toulouse (France Bleu, Actu Toulouse, La Dépêche), Montpellier (Midi Libre, La Gazette de Montpellier), Pau (La Rép des Pyrénées), Bourges (Le Berry Républicain), Sermoise-sur-Loire (Le Journal du Centre), La Lande-Patry (Actu Normandie), Ermont (Le Parisien), Meylan (Le Dauphiné), Reims (L’Union), Massy (Actu Essonne, Le Parisien), Neydens (France Bleu), Torcy (Actu La Marne), Chelles (Le Parisien), Saint-Thibault (Le Parisien), ChâteauBleau (Le Parisien)….

Bataille culturelle :

Reportages sur notre campagne :

Soissons :

En février 2019, lors d’une manifestation devant le cirque de Rome, les circassiens agressent les militants de PAZ (L’Union). Tout a été filmé par des militant-es, retrouvez la vidéo ici. Une plainte a été déposée et l’affaire est toujours en attente d’instruction. 

Le directeur du cirque Solovich Dumas n’en restera pas là puisqu’il fera subir un harcèlement à caractère sexuel sur les réseaux sociaux à Amandine Sanvisens, co-fondatrice de PAZ. Il sera exclu des travaux ministériels pour cette raison.


Franck Muller :

Après la 2ème réunion ministérielle sur les cirques avec animaux, Amandine Sanvisens, co-fondatrice de PAZ, reçoit des appels anonymes réitérés qui la menacent de mort. Franck Muller, directeur du cirque Muller, sera reconnu coupable en 2021. Merci à Konbini d’avoir mis en lumière la lenteur de la justice française vis-à-vis des circassiens !