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Découvrez une série d’articles sur les méthodes non létales de limitation de la reproduction de certaines populations animales. 

Ces articles ont pour vocation d’informer sur des pratiques méconnues, soit cruelles envers les animaux, soit qui sont porteuses d’espoir pour mettre en place une cohabitation pacifique. Nous vous invitons à les partager à vos proches, à vos responsables politiques locaux ou aux parlementaires. N’hésitez pas, par exemple, à transmettre par mail un article à un•e élu•e ou à l’imprimer pour le lui envoyer par courrier postal.

8 raisons de développer les méthodes non létales de gestion des populations animales

Depuis sa création, PAZ se bat contre les méthodes d’élimination des animaux sauvages et liminaires, en rappelant leur cruauté. Mais les associations de protection animale ne sont plus les seules à appeler à la recherche de méthodes non létales pour limiter les populations de certaines espèces : les organismes scientifiques rappellent également que les méthodes létales sont inefficaces en termes de gestion des populations d’animaux, mais aussi qu’elles peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement et une image désastreuse auprès du grand public. 

“Les rats des villes” : leçons d’un documentaire incontournable

Farouches, dangereux, vecteurs de maladies… Les rats sont victimes de nombreuses idées reçues, mais l’ignorance concernant ces animaux va encore plus loin. Le documentaire Les rats des villes. Tout un monde !, de Maria Wischnewski (2022), diffusé sur la chaîne Arte, donne la parole à des spécialistes du monde entier pour interroger notre rapport à ces animaux mal-aimés, et apporte des clés pour mieux cohabiter avec eux. 

Les spectacles de rapaces dans les fêtes médiévales

Les fêtes médiévales présentent régulièrement des animaux sauvages dressés : ours, loups, rapaces… N’en déplaise aux dresseurs, nous ne sommes plus au Moyen- ge et la loi française en a pris acte : à compter du 1er décembre 2023, il sera illégal de présenter des ours et des loups dans les spectacles itinérants – une mesure qui concernera tous les animaux sauvages, y compris les rapaces, dès 2028. En effet, ces spectacles ont beau être présentés comme des moments ludiques ou pédagogiques, ils causent pourtant du tort aux animaux de bien des manières.

Poissons rouges : l’enfer des fêtes foraines

Des poissons rouges en guise de lots dans les fêtes foraines : cette pratique commune est pourtant illégale. Depuis 2021, PAZ intervient régulièrement, partout en France, pour le rappeler. Il y a en effet urgence à faire respecter la loi, car les stands de fêtes foraines condamnent les poissons à de grandes souffrances, si ce n’est à une mort certaine. 

Les fientes de pigeons, un problème surestimé

Les fientes de pigeons, bien sûr, ça n’est pas très ragoûtant. Mais faut-il les considérer comme une menace qui justifierait d’exterminer les pigeons ? Les fientes sont-elles un danger pour la santé humaine ou pour les bâtiments ? Aucune donnée objective ne l’indique.

Les serpents non plus n’ont rien à faire dans des spectacles

Même s’ils peuvent faire peur, les serpents sont des êtres sensibles qui ont des besoins spécifiques. L’exploitation des serpents dans les spectacles est tout aussi inacceptable que celle d’autres animaux.

La stérilisation chirurgicale des pigeons

La stérilisation chirurgicale des pigeons est pratiquée par de grandes villes en France. Bien qu’en principe non létale, cette méthode s’accompagne en pratique d’une mortalité élevée et de beaucoup de souffrance, pour une efficacité non démontrée. Elle devrait donc être abandonnée, d’autant qu’il existe des méthodes alternatives de gestion des pigeons à la fois éthiques et efficaces.

Résumé du livre de la chercheuse Pauline Delahaye – Étude de la cohabitation urbaine interespèce

Ce court livre (82 pages) traite de la place des rats et des souris dans la ville et de la perception qu’en ont les humains, souvent éloignée de la réalité.

Les différentes méthodes létales et la souffrance des rats

Dans le domaine de la gestion des animaux liminaires, tout le monde devrait pouvoir se mettre d’accord sur un principe : ne pas infliger de souffrances inutiles. Dans cette perspective, une étude menée par l’université d’Oxford, publiée en janvier 2022 dans la revue scientifique Animal Welfare, a comparé la souffrance infligée aux rats par différentes méthodes létales. Cet article en est un résumé. Précisons que cette étude ne mentionne pas toutes les méthodes létales (par exemple, le piégeage par noyade n’est pas évoqué).

Le permis de pêche

La pêche de loisir a un lourd impact sur les poissons, l’environnement et la conservation des espèces. Pour sensibiliser et former les pêcheurs aux bonnes pratiques, l’instauration d’un permis de pêche serait un levier décisif. Il existe déjà dans plusieurs pays européens.

Orteils mutilés des pigeons

En 2019, une étude concernant « Les pigeons des villes perdent des doigts à cause des activités humaines » a été publiée dans la revue scientifique à comité de lecture à portée internationale Biological Conservation par Frédéric Jiguet, Linda Sunnen, Anne-Caroline Prévot et Karine Princé. Cet article est un résumé détaillé de l’étude rédigée en Anglais.

Comprendre comment nos activités affectent les animaux liminaires est primordial afin de pouvoir envisager des solutions.

L’empoissonnement

L’empoissonnement consiste à introduire des poissons d’élevage dans des rivières ou dans des lacs. On vous dit tout sur cette pratique.