Nos constatations durant l’année 2022
La plupart du temps, un poney était attelé à un sulky (petite voiture légère à deux roues), dans lequel l’encadrant et un enfant s’installent pour la balade. Les autres poneys étaient accrochés à l’arrière du sulky et portaient les enfants sur leur dos. PAZ a suivi la situation en 2022 et a constaté divers problèmes relatifs à la condition animale.
Pour commencer, les poneys n’avaient pas systématiquement accès à de l’eau : il n’y avait pas toujours de seau à leur disposition et certains d’entre eux n’auraient d’ailleurs jamais pu accéder à un hypothétique seau à cause de l’enrênement (voir les explications plus bas). C’était évidemment un problème très grave, d’autant plus que l’exploitant continuait son activité lors des fortes chaleurs !
Lors des temps de l’attente des clients, les animaux n’avaient pas non plus accès à du foin. Or les poneys étant des herbivores, ils ont besoin de manger constamment. De plus, aucun équipement n’était retiré (mors, selles…). L’exploitant utilisait d’ailleurs des équipements inadaptés. Par exemple, les poneys était accrochés à l’arrière du sulky par des chaînettes très courtes (technique non conventionnelle en équitation). Cela pouvait s’avérer très dangereux si le sulky s’arrêtait brusquement. De plus avec ce système d’accroche, les poneys n’avaient pas la possibilité de toucher le sol pour accéder à un éventuel seau d’eau ou filet de foin. Enfin, l’exploitant affichait des horaires à rallonge et installait les poneys dans un paddock inadapté et sale pour la nuit.
Concernant la sécurité des enfants, l’exploitant ne mettait pas à disposition des casques alors qu’il était tenu de le faire. Aucun enfant ne portait de casque.