À Paris, il est interdit de manger les poissons pêchés dans la Seine et autres canaux. Pourtant, il est permis de les pêcher !
Pour faire reculer la souffrance animale, nous demandons l’interdiction de la pêche à Paris.
Les poissons souffrent aussi
Comme les animaux terrestres, les poissons sont dotés d’un système nerveux central : il ressentent la souffrance et ont la volonté de vivre. Les animaux aquatiques éprouvent des émotions. Ce sont des êtres sentients. La pêche est une grande source de stress : les poissons se débattent et se blessent.
La pêche “no-kill”, qui consiste à relâcher les poissons à l’eau après les avoir pêchés, est source de terreur et de blessures pour ces animaux qui sont brutalement arrachés à leur milieu. L’hameçon provoque des lésions qui peuvent causer l’affaiblissement, et même une mort lente, par infection ou par impossibilité de s’alimenter. En outre, les poissons sont manipulés pour leur enlever l’hameçon ou à l’occasion de prises de photos, ce qui fragilise leur mucus protecteur.
Une réglementation absurde
L’article 1er de l’arrêté préfectoral n° 2010-555 interdit “la consommation et la commercialisation destinée à la consommation humaine et animale de tous les poissons pêchés dans la Seine et l’Ourcq”. En effet, à cause de la pollution (métaux lourds, pyralènes/PCB…), il serait dangereux de consommer les poissons des cours d’eau parisiens. Il s’agit donc d’une mesure de santé publique. Des arrêtés semblables à celui du préfet de police de Paris (n° 2010-555) ont aussi été pris dans divers autres départements.
La pêche est donc réduite à un simple divertissement, gratuit, dépourvu de toute signification écologique ou autre. C’est une manière de passer son temps en asphyxiant, terrorisant, blessant ou tuant d’autres êtres sensibles, au simple prétexte qu’ils ne sont pas comme nous, ne vivent pas comme nous, ne nous ressemblent pas.
Défendons les poissons
Autoriser la pêche alors qu’il est interdit de consommer les poissons montre que les intérêts des animaux ne sont absolument pas pris en compte.
Les poissons ne sont pas bons à manger, mais restent bons à pêcher !
Notre association demande donc à la Mairie et à la Préfecture de police l’interdiction de la pêche à Paris pour éviter de grandes souffrances et l’agonie de nombreux poissons.
À l’initiative de PAZ, le 9 mars 2018, une dizaine d’association de protection animale ont lancé un appel dans Sciences et Avenir : « Et si le Conseil de Paris montrait l’exemple et considérait sérieusement les poissons pour ce qu’ils sont, des êtres vivants et sensibles, en interdisant la pêche ? »
Tous-tes ensemble, défendons les poissons en signant notre pétition cliquez ici.