crédits photo : Pascale Salmon
Giuseppe était un habitant de Beaubourg. Particulièrement engagé, il nourrissait et soignait ces animaux ce qui lui avait valu de se retrouver à la rue (il vivait dans une camionnette).
Malheureusement Giuseppe est décédé en début d’année, ce qui a relancé le débat de la gestion et de la prise en compte des pigeons à Paris. Des Parisiens inquiets du sort des pigeons du quartier de Beaubourg ont interpellé la Mairie mais aussi PAZ et d’autres associations de protection animale.
PAZ travaille depuis longtemps sur la question des animaux liminaires (les animaux qui vivent en liberté dans l’espace urbain, comme par exemple les pigeons). Nous défendons l’idée que les politiques publiques doivent les prendre en compte. Pour le cas des pigeons, nous demandons à la ville d’installer plus de pigeonniers contraceptifs et d’y allouer des moyens. En effet pour qu’un pigeonnier soit efficace il faut qu’il soit nettoyé régulièrement et que les pigeons y trouvent de la nourriture. Cela permet de nourrir les pigeons tout en limitant pacifiquement leur population.
À Beaubourg, rien n’a été mis en place pour les pigeons. PAZ a donc de nouveau écrit à la Mairie et a alerté la presse.
« Amandine Sanvisens, cofondatrice de l’association Paris Animaux Zoopolis (Paz), qui défend le bien-être animal, estime qu’il s’agit principalement d’un manque de volonté de certains arrondissements de Paris. Elle est d’ailleurs favorable à l’installation de nouveaux pigeonniers, pour que les oiseaux puissent s’y abriter. « Mais seulement en respectant des conditions précises. » La militante souhaite, en outre, qu’ils soient mieux entretenus : c’est-à-dire nettoyés régulièrement, avec des graines et un dispositif de gestion des œufs. « Ce qui, jusqu’à présent, n’est pas du tout du tout le cas. » »
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