PAZ se donne pour mission de faire avancer la cause des animaux, notamment sur le plan politique. Nous sollicitons donc régulièrement les élu-es pour les pousser à agir en faveur des animaux. Découvrez les prises de position en faveur des animaux obtenues en septembre, octobre et novembre 2025 grâce au travail de PAZ.
AU PARLEMENT
Les parlementaires peuvent adresser des questions écrites aux différents ministères. Ce qui permet de soutenir une demande d’évolution de la réglementation et de connaître l’avis du Gouvernement sur la question. En septembre, octobre et novembre 2025, six parlementaires ont déposé des questions écrites concernant la captivité animale suite aux sollicitations de PAZ.
Le député Vincent Ledoux (Ensemble pour la République – Nord) a plaidé à deux reprises pour une publication rapide des décrets d’application de la loi contre la maltraitance animale de 2021 (le 14 octobre et le 11 novembre). La députée Ségolène Amiot (LFI – NFP – Loire-Atlantique) a, elle aussi, demandé des comptes au Gouvernement sur cette carence réglementaire qui met en péril l’application de la loi. Cette question a également été portée au Sénat par Yannick Jadot (Les Écologistes – Ile-de-France).
De son côté, le député Emmanuel Grégoire (Socialistes et apparentés – Paris) a plaidé pour une réglementation protégeant les animaux sauvages de la création artistique, domaine oublié de la loi de 2021 contre la maltraitance animale.
Enfin, le député Bernard Chaix (Union des droites pour la République – Alpes-Maritimes) et le sénateur Christopher Szczurek (Non inscrit – Pas-de-Calais) ont chacun interpellé le Gouvernement sur les pièges à colle visant les rongeurs, rappelant la cruauté de ces produits et le fait que la France n’a toujours pas légiféré sur ce sujet au contraire d’autres pays.
Autre actualité de taille à l’Assemblée nationale : en collaboration avec notre association, une proposition de loi transpartisane a été déposée le 18 novembre 2025 par le député Emmanuel Mandon (Les Démocrates – Loire). Elle vise à interdire la fabrication, la commercialisation et l’utilisation des pièges à colle et de dispositifs connexes en France. Le texte a été co-signé par 27 autres député-es issu-es de sept différents groupes politiques : groupes politiques différents : Les Démocrates, Socialistes et indépendants, Ensemble pour la République, Écologiste et Social, Droite Républicaine, La France Insoumise, Horizons & Indépendants et Libertés Indépendants Outre-mer et Territoires.
PAZ remercie chaleureusement le député Emmanuel Mandon d’avoir porté ce texte et ce dans un objectif transpartisan. C’est une grande première d’avoir un texte sur ce sujet qui soit soutenu par des familles politiques aussi diverses. Les signatures étant toujours ouvertes, de nouvelles continuent d’être ajoutées au fur et à mesure.






Au Conseil municipal de Saint-Étienne
Lors du Conseil municipal de Saint-Étienne le 13 octobre 2025, le Maire a été interrogé par le groupe d’opposition écologiste sur l’accueil de salons du chiot au Parc Expo. Nous déplorons le manque de volonté politique de la majorité qui a refusé de changer la DSP (Délégation de Service Public) alors que c’est possible !
Après un débat entre les élu-es, un vœu demandant au Gouvernement et aux parlementaires une loi pour interdire au niveau national la tenue de salons animaliers a été adopté. Si dans l’esprit PAZ est favorable à ce type de voeu, nous regrettons vivement qu’il ait été pris en lieu et place d’actions concrètes que la Ville a la possibilité d’initier.
Au Conseil métropolitain de Toulouse
PAZ félicite cette décision mais reste vigilante car l’avenant adopté précise : “sauf s’ils sont organisés en partenariat avec des refuges ou fondations reconnues.” S’il s’agit uniquement de salons 100% adoptions (animaux abandonnés, sans aucune vente), nous y sommes favorables. Mais cette exception ne doit pas être une faille pour l’organisation des expositions félines ou canines qui ont pour but in fine de faire la promotion de races.
De plus, PAZ s’inquiète que des salons animaliers continuent à se dérouler à Toulouse, par exemple au MEET (lieu qui appartient à la mairie/métropole). Nous avons interpellé le Président de la métropole en ce sens en octobre 2025 et n’avons pas encore eu de réponse.
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