Au mois de novembre 2025, PAZ a organisé 17 manifestations, sur les salons animaliers, la captivité, les méthodes cruelles envers les pigeons, la pêche de loisir et les élections municipales, ainsi qu’une conférence sur l’histoire des zoos.
01/11 Roubaix (59), salons animaliers
02/11 Argenteuil (95), salons animaliers
05/11 Lyon (69), captivité (conférence)
06/11 Saint-Étienne (42), élections municipales 2026
08/11 Perpignan (66), élections municipales 2026
08/11 Douai (59), élections municipales 2026
08/11 Marsac-sur-L’Isle (24), salons animaliers
08/11 Andrézieux-Bouthéon (42), salons animaliers
08/11 La Seyne-sur-Mer (83), pigeons
12/11 Nanterre (92), pigeons
12/11 Lyon (69), captivité (cinéma)
13/11 Colomiers (31), pêche de loisir
14/11 Saint-Nazaire (44), élections municipales 2026
15/11 Périgueux (24), élections municipales 2026
15/11 Muret (31), captivité (cinéma)
18/11 Paris, élections municipales 2026
19/11 Paris, élections municipales 2026
















Les grands moments : nos mobilisations par thème
ÉLECTIONS MUNICIPALES 2026
PAZ souhaite que les mairies fassent évoluer les politiques municipales en faveur de la condition animale : pour cela, nous proposons aux candidat-es aux élections municipales de s’engager sur les mesures de notre charte.
En ce mois de novembre, nous avons organisé des actions à Saint-Étienne (42), Perpignan (66), Douai (59) (La Voix du Nord), Saint-Nazaire (44), Périgueux (24), Nanterre (92) et à Paris.
Lors de ces mobilisations, les militant-es de PAZ ont pu échanger avec des élu-es et candidat-es :
À Périgueux, l’adjoint du maire délégué à la culture, Monsieur Delcros, a pris la charte pour la transmettre au maire.
À Perpignan (Ouillade.eu, L’Indépendant), nous avons pu remettre trois chartes à des candidat-es aux élections municipales, dont une qui a été signée sur place par le candidat Mickaël Idrac (il a coché l’ensemble des mesures).
À Saint-Étienne, le candidat Régis Juanico est passé voir les militant-es et nous a remis la charte avec 16,5 mesures sur 23 cochées.
À Nanterre (92), la directrice de cabinet du maire est venue voir le rassemblement, et une charte lui a été remise. Il faut savoir que la mairie de Nanterre gaze les pigeons et fait partie des rares grandes municipalités à ne pas avoir attribué de délégation relative à la condition animale.
À Paris, la mobilisation du 18/11 devant le Salon des maires a été riche en dialogues. Nous avons pu discuter avec l’Association des Maires de France, ainsi qu’avec de nombreux-ses élu-es à qui nous avons transmis notre charte.
Toujours à Paris, lors de l’action du 19/11, un courrier détaillé sur notre charte a été remis à chaque Conseiller-ère.
SALONS ANIMALIERS
PAZ s’oppose aux salons animaliers : ils encouragent les achats impulsifs et la promotion des races issues de sélection génétique. « L’amélioration » ou le maintien de races sont pensés dans un but lucratif. Certaines caractéristiques de races (nez très écrasé, absence de poil…) peuvent nuire à la santé des animaux.
Nous rappelons également que la France est numéro 1 d’Europe en matière d’abandons, avec plus de 200 000 chiens et chats abandonnés en moyenne par an ! Ce chiffre ne prend même pas en compte les autres animaux de compagnie.
PAZ était présente lors d’un salon du chiot de Roubaix (59) (France 3, La Voix du Nord, France 3) le 01/11, ainsi qu’à Marsac-sur-L’isle (24) le 08/11. À Marsac-sur-L’Isle (Dordogne Libre), le salon s’est tenu au Parc des Expos, dont la CCI (Chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne) Dordogne est propriétaire. Cela signifie que la mairie n’a pas son mot à dire sur son organisation. Il nous apparaît urgent qu’une loi soit adoptée pour interdire ce type de salons.
À Roubaix, cependant, la Ville est co-propriétaire du STAB Vélodrome, qui accueillait l’événement. Dernièrement, le maire de Toulouse a fait évoluer sa DSP pour mettre un terme aux salons animaliers dans le MIN de Toulouse. Roubaix doit suivre l’exemple.
Parce que les chiens et les chats ne sont pas les seules victimes du commerce des animaux de compagnie, PAZ se mobilise également contre la tenue de salons aquariophiles et/ou terrariophiles.
Le 02/11, nous avons manifesté devant un salon aquariophile à Argenteuil, où nous avons pu échanger avec l’organisation du salon ainsi qu’avec des visiteurs. La salle ayant accueilli ce salon appartenant à la mairie, elle peut tout à fait s’opposer à la tenue de ce genre de salons. Nous lui demandons de ne plus autoriser de salons animaliers dans des lieux qui lui appartiennent.
Le 08/11, nous avons manifesté devant un salon aquariophile et terrariophile à Andrézieux-Bouthéon (42) (Le Progrès, TL7). Nous déplorons le manque de réaction de la mairie alors que ce salon était accueilli dans une salle municipale.
CAPTIVITÉ ANIMALE
Ce mois-ci, PAZ s’est mobilisée pour la sortie du film de Benoît Delépine, Animal Totem, qui a exploité de nombreux animaux sauvages captifs (un cerf, une chouette, un renard, un rapace…). Nous avons manifesté à Lyon (69) et à Muret (31) (La Dépêche, lors d’avant-premières du film, et nous avons pu échanger avec le réalisateur, qui s’est engagé à ne plus faire appel à des dresseurs pour ses prochains films ! PAZ se réjouit et remercie Benoît Delépine pour cette décision, qui, nous l’espérons, en motivera d’autres.
Le 05/11, environ soixante-dix personnes se sont déplacées à l’ENS de Lyon pour assister à la conférence “Le zoo face à l’histoire” avec l’historien Éric Baratay. Organisé par PAZ et l’association étudiante SentiENS, cet événement avait pour but de retracer l’histoire des parcs zoologiques afin de mettre en perspective nos revendications d’aujourd’hui.
Au cours de sa présentation captivante, Éric Baratay s’est notamment penché sur l’évolution des cages et enclos au cours du temps. Au début, les animaux sont vus comme des conquis, des preuves de la puissance des empires coloniaux, et leurs conditions de détention posent donc peu question. Mais peu à peu, le ressenti du public face à ces êtres confinés évolue, contraignant les zoos à réagir pour faire illusion. L’historien parle alors d’une mise en scène pour donner l’impression de liberté. Une théatralisation qui, à son sens, est vouée à l’échec : chaque « installation » ou « dispositif théâtral » a une durée de vie limitée, il arrive toujours un moment où le public n’est plus dupe de l’artifice. Une vision qui donne de l’espoir et qui rejoint les résultats des études d’opinion de l’IFOP commandées par PAZ en 2020 et en 2025 et concernant, respectivement, la ménagerie du Jardin des Plantes de Paris et le zoo de Lyon
PÊCHE DE LOISIR ET ANIMAUX LIMINAIRES

Une nouvelle action a eu lieu devant le Decathlon de Colomiers en Haute-Garonne contre la vente de poissons vivants pour la pêche au vif. C’est le Decathlon dans lequel un employé explique fièrement aux clients que les poissons sont transportés sur des centaines de kilomètres pour finir dans les rayons du magasin. Car selon lui, à cause des militant-es animalistes, il n’arrive plus à se fournir dans des piscicultures du coin qui n’élèvent plus ou très peu de poissons de ces espèces. Sinon, une solution simple et rapide, ce serait d’arrêter cette vente cruelle… On continue à se mobiliser pour que l’enseigne entende enfin raison.
Enfin, nous avons manifesté à la Seyne-sur-Mer (83) (Nice-Matin) pour dénoncer l’opacité de la mairie en termes de gestion des pigeons. En effet, alors que tout citoyen a le droit d’accéder aux documents administratifs d’une municipalité sur simple demande, la mairie refuse de nous transmettre ceux relatifs à sa gestion des pigeons. Qu’a-t-elle à cacher ?






