PAZ a commandé une étude d’opinion à l’IFOP en mai 2021.
Les principaux enseignements
1- La pêche au vif n’est pas une pratique rurale.
Elle est significativement plus pratiquée chez les pêcheurs de l’agglomération parisienne (57% parmi les pêcheurs parisiens qu’en zone rurale (43%).
2- Cette technique de pêche est largement remise en question chez les pêcheurs.
40% des pêcheurs souhaitent l’interdiction de la pêche au vif.
3- Il s’agit d’une technique marginale en France mais répandue au sein des pêcheurs. Elle n’est pas vieillissante.
Seulement 6% des pêcheurs pratiquent régulièrement la pêche au vif mais jusqu’à 52% des pêcheurs peuvent la pratiquer (occasionnellement, de temps en temps et régulièrement).
Il n’y a pas d’écart significatif entre les différentes tranches d’âge.
4- Une pratique méconnue par une partie de la population française, mais une majorité relative souhaite son interdiction en France.
47% des français-es souhaitent l’interdiction, 27% ne savent pas et 26% s’opposent à l’interdiction.
En terme d’opinion exprimée, 64% des français-es souhaitent l’interdiction (base hors « ne sais pas »).