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La France métropolitaine compte 8 parcs nationaux : les Pyrénées, les Calanques, la Vanoise, les Ecrins, le Mercantour, Port-Cros, les Cévennes et le Parc national de forêts. Ces parcs sont des territoires d’exception qui ont pour mission de protéger la biodiversité. Ils se doivent donc d’être exigeants et de ne pas oublier la condition animale. Cependant, de façon générale, la pêche de loisir n’est pas interdite et même les pires pratiques, comme la pêche au vif ou l’empoissonnement, sont autorisées. Nous appelons les parcs nationaux à revoir leur réglementation pour prendre en compte les poissons.

LES PARCS NATIONAUX QUI MONTRENT L’EXEMPLE


Dans le parc de la Vanoise (Savoie)
, la pêche n’est pas autorisée dans 46 lacs sur 54. 
La charte du parc interdit la pêche au poisson mort ou au vif. Elle fixe un objectif de réduction progressive de l’alevinage (page 43) et vise – à terme – de s’en affranchir. Elle prévoit au titre des modalités d’application de la réglementation que le directeur puisse délivrer des autorisations d’introduction d’alevins avec des objectifs de gestion fondés sur les potentialités du milieu et privilégiant la reproduction des espèces in situ.

Dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes et Alpes-de-Haute-Provence), la pêche au vif est interdite « en cœur de Parc (par arrêté préfectoral) dans le 04 depuis plusieurs années et dans le 06 depuis l’année dernière ».

Chaque parc a une charte qui a une valeur réglementaire. Elle peut être révisée tous les 12 ans. Dans un courrier étayé, PAZ a écrit en janvier 2024 à l’ensemble des parcs nationaux de France métropolitaine pour leur demander d’interdire la pêche au vif et l’empoissonnement dans le but de pêcher. Nos courriers ont été adressés aux membres du Conseil d’administration, Conseil scientifique et Conseil Economique et Social de chaque parc national.

Nous remercions les directions des parcs nationaux qui nous ont répondu, bien souvent de façon détaillée. Dans leurs réponses, des précisions importantes nous ont été apportées. Ils ont ajouté notre contribution à leur réflexion, notamment en préparation à la révision des chartes.