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PAZ s’oppose AU Festival We Love Green : le bois de Vincennes n’est pas une boîte de nuit, mais l’habitat des animaux liminaires

Le festival We Love Green se tient au bois de Vincennes à Paris. Sous couvert d’écologie, il se moque de la condition animale et des animaux liminaires : sont-ils moins mignons que les éléphants ou les ours polaires menacés de disparition ? La Mairie de Paris, en l’autorisant, préfère les évènements festifs à la protection des animaux. Pourquoi cet événement n’a pas lieu ailleurs dans Paris ?
PAZ a manifesté le 31 mai pour faire entendre que le bois de Vincennes n’est pas une boîte de nuit, mais l’habitat des animaux liminaires ! Le GNSA et d’autres associations ont apporté leur soutien et étaient présents à cette manifestation. 

Pourquoi PAZ est contre la tenue du festival au bois de Vincennes ?
De nombreux animaux vivent au bois de Vincennes : chouettes hulottes, écureuils, chauves-souris, renards, rouges-gorges, hérissons, canards, mésanges, merles, grenouilles, crapauds… Parmi eux, se trouvent des animaux issus despèces protégées : chauves-souris, hérissons, chouettes hulottes, cygnes, rouges-gorges…  Un festival de musique engendrant bruit, vibrations, lumière artificielle la nuit, déchets… n’a donc pas sa place dans le bois. Les animaux ont besoin de calme et de nuit sans lumière, les vibrations de la musique ont un impact sur eux, notamment sur les juvéniles. Le bruit, les vibrations et la lumière artificielle perturbent les parents dans cette période cruciale de nourrissage et protection des petits avant leur envol définitif cet été. Par exemple, les chouettes hulottes quittent le nid en mai mais sont encore alimentées par les parents et donc vulnérables jusqu’en août. Or les animaux liminaires subissent déjà un stress urbain. Alors que la Mairie de Paris se vante de travailler sur des trames noires, on marche sur la tête !

Nous rappelons l’existence de l’Arrêté ministériel espèces protégées Oiseaux qui interdit « la perturbation intentionnelle des oiseaux, notamment pendant la période de reproduction et de dépendance, pour autant que la perturbation remette en cause le bon accomplissement des cycles biologiques de l’espèce considérée. »

Le sujet a été abordé en Conseil de Paris
Du fait de notre mobilisation, l’affaire du festival We Love green a été abordée lors du Conseil de Paris. La majorité municipale (composée d’élu-es du PS, du PC, des Écologistes et d’une élue du Parti Animaliste) a malheureusement, soit totalement éludé le problème, soit tenu des propos inadmissibles. Le premier Adjoint a tout même indiqué que le déplacement de l’événement serait à l’étude. Pour en savoir plus, découvrez notre analyse du Conseil de Paris.

Quelques photos de la manifestation

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