À l’attention du Président de la République, de Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre de la Transition écologique, Madame la Ministre de la Recherche et Monsieur le Président du Muséum national d’histoire naturelle.

En plein cœur de Paris, le Muséum emprisonne des centaines d’animaux sauvages sur 5,5 hectares, dont 5 orangs-outans : Nénette, Banggi, Théodora, Tämu et Java. Ces grands singes, dont l’intelligence n’est plus à démontrer, sont privés d’accès à l’extérieur ; ils ne peuvent même pas toucher un arbre ! Cette vie misérable ne s’approche aucunement d’une vie d’orang-outan. Le message adressé aux enfants est déplorable : les animaux sont des attractions à notre disposition. PAZ se bat pour que ce soit la dernière génération derrière des barreaux.

Nous demandons urgemment le placement dans un sanctuaire de Nénette, Banggi, Théodora, Tämu et Java. L’accès à l’extérieur et à un environnement riche et adapté est fondamental pour pouvoir répondre à leurs besoins et briser l’ennui. Aucun travaux réalisés à la Ménagerie, comme c’est le cas actuellement, ne pourra se substituer à un sanctuaire.

Rappelons que les orangs-outans sont menacés de disparition à cause de la déforestation, la chasse et le nouveau phénomène “animaux de compagnie”. Cette menace de disparition est un prétexte et un alibi à leur emprisonnement. Toute politique de conservation sérieuse passe par la protection de leur habitat et la lutte contre la chasse, c’est-à-dire sur place, à Bornéo, là où vivent les orangs-outans actuellement.

La Ménagerie est un zoo public qui relève de la compétence de l’État. C’est une honte. Quel gaspillage d’argent public pour alimenter la captivité animale ! La loi contre la maltraitance animale adoptée en 2021 a volontairement oublié la question des zoos.

Il est grand temps que la Ménagerie tourne définitivement la page de l’emprisonnement des animaux.

Aux côtés de PAZ, nous, signataires de cette pétition, demandons au Gouvernement de programmer la fermeture de la Ménagerie en plaçant les animaux dans des sanctuaires.