Plusieurs ours sont régulièrement exploités pour des tournages de cinéma, de publicité ou de clips musicaux. L’exemple des ours montre l’importance d’étendre la loi contre la maltraitance animale. En effet, la loi interdit les spectacles itinérants avec tout animal sauvage à partir de 2028 (l’interdiction est déjà en vigueur pour les numéros itinérants avec des ours ou des loups) mais le domaine de la création artistique a été totalement épargné. Ainsi, des animaux qui devraient être protégés par la loi ne verront aucune amélioration de leurs conditions de vie. 

C’est par exemple le cas de l’ours Valentin, qui auparavant était bête de foire dans des fêtes médiévales. S’il n’est plus exhibé en place publique pour amuser les badauds, sa vie n’a pas changé : il est toujours emprisonné, dressé, et transporté puisque son dresseur l’utilise encore pour des tournages cinématographiques. C’est aussi le cas de l’ours Shadow. La loi qui était censée les protéger a donc failli à sa mission en épargnant le domaine de la création artistique.

Pour Valentin, Shadow et les autres, il est urgent d’étendre son champ d’application ! Rappelons que des places dans un refuge adapté sont disponibles pour ces ours captifs.