Les institutions européennes ont lancé une plateforme participative.
Comme notre proposition s’adresse à tous les états-membres de l’Union Européenne, le texte est en anglais mais nous vous le traduisons en français (ci-dessous).
Comment soutenir notre idée ? Il vous suffit de créer un compte, puis de cliquer sur le bouton Approuver. Vous pouvez aussi mettre un commentaire pour montrer votre soutien. >> Interdire la pêche au vif dans les états membres de l’Union Européenne <<
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Notre proposition : La pêche au vif est une technique de pêche utilisée pour la pêche professionnelle et la pêche de loisir. Cela consiste à utiliser un animal vertébré vivant comme appât, par exemple un poisson (le plus courant). Le pêcheur le transperce avec l’hameçon dans le dos ou dans la bouche, puis le jette à l’eau afin d’attirer un poisson carnassier. Le poisson utilisé comme vif est ainsi maintenu transpercé vivant, et exposé aux prédateurs pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures. La capacité des poissons à souffrir et à ressentir des émotions telles que la peur fait l’objet d’un consensus scientifique.
De plus, le calvaire de ces poissons utilisés comme vifs commence bien avant la partie de pêche de loisir puisqu’ils peuvent être détenus dans de très mauvaises conditions par les magasins qui les vendent, ou encore par les pêcheurs qui les retiennent captifs avant la pêche.
Aux arguments éthiques relatifs à la condition animale viennent s’ajouter des enjeux environnementaux. En effet, la pêche au vif engendre des risques d’introduction et de propagation d’espèces invasives, ainsi que des risques de transmission de maladies aux poissons sauvages.
En France, plusieurs villes, dont Paris, ont pris position en faveur d’une interdiction de la pêche au vif de loisir. Une résolution européenne visant à interdire la pêche au vif professionnelle a été adoptée au Parlement français. De plus, plusieurs états-membres européens ont déjà interdit cette technique de pêche.
Nous demandons l’interdiction de la pêche au vif au sein de l’UE ainsi que l’élevage, le transport et la commercialisation de poissons vifs.