La Mairie de Toulouse a toujours un budget pour tuer les animaux comme les pigeons, mais jamais pour soigner les animaux liminaires en souffrance !
Elle aura mis trois semaines pour déterminer la cause de la mort mystérieuse de 18 canards et oies au Jardin des Plantes ! Au fil des jours, les morts s’accumulaient sans que la Ville n’engage d’action urgente pour porter secours aux animaux en danger. Ce laisser-faire est insupportable.
Alertée de la situation, PAZ a écrit au Maire et a dénoncé son attitude dans la presse dans le but de faire réagir la Mairie au plus vite (Ouest France, La Dépêche, 20 Minutes, Actu, Le Parisien…). Contactée par les journalistes, elle a répondu que les résultats des analyses venaient de conclure que les volatiles étaient morts du botulisme aviaire, maladie engendrant chez les animaux paralysie et détresse respiratoire. Mais pourquoi donc un tel délai pour obtenir ce résultat ?! La Conseillère déléguée à la condition animale, Françoise Ampoulange a expliqué à Actu que la Mairie avait d’abord fait d’autres analyses (grippe aviaire et cyanobactéries) avant de rechercher la présence des bactéries responsables de cette maladie dans l’eau. Pourtant, les épisodes de botulisme aviaire ne sont pas rares en période de chaleur ! La Mairie aurait dû lancer cette analyse en parallèle des autres dès le début de l’épidémie. Des analyses régulières devraient même être réalisées afin d’empêcher de telles hécatombes. Nous demandons aujourd’hui qu’un plan d’urgence soit mis en place pour sauver les animaux survivants.
Ce cas a été l’occasion de rappeler dans la presse à la Conseillère de Toulouse que les canards et autres oiseaux qui vivent dans les jardins en ville ne sont pas des animaux sauvages mais des animaux liminaires ! L’action ou l’inaction des Mairies a une incidence directe sur leur état de santé : l’entretien des bassins (nettoyage, installation d’aérateurs…) est primordial pour limiter le développement de maladies, le choix de la végétalisation détermine si les animaux pourront accéder à une alimentation adaptée… Les Villes doivent dégager un budget pour mettre en place des politiques publiques qui prennent en compte les animaux liminaires (formation d’agents municipaux afin qu’ils assurent un travail de veille, soin aux animaux en détresse…). La Mairie de Toulouse n’a jamais accédé à nos demandes, refusant de prendre position contre les cirques avec animaux ou la pêche au vif et s’obstinant à user de méthodes cruelles contre les pigeons. Nous avons donc peu d’espoir qu’une politique ambitieuse en faveur des animaux liminaires soit mise en place dans la ville rose mais comptez sur nous pour dénoncer systématiquement ses actions contre les animaux.
