CAPTIVITÉ ANIMALE : LES DESSOUS CHOQUANTS DE LA SOCIÉTÉ FAUNA ET FILMS – PAZ
SIGNEZ LA PÉTITION POUR SAUVER LES ANIMAUX DE FAUNA & FILMS ICI
Villemer (77) / SCANDALEUX : COUP DE POING À UN AIGLE CONDITIONS DE CAPTIVITÉ INADAPTÉES CAGES MINUSCULES DRESSAGE…
Nous rappelons que le fait que les animaux sauvages soient nés en captivité ne change pas leur patrimoine génétique, ils ont donc les mêmes besoins physiologiques et sociaux que leurs congénères en liberté.
Qu’est ce que “FAUNA ET FILMS” ?
C’est une entreprise de captivité animale. L’objectif est de faire du profit sur le dos des animaux, en collectionnant le plus d’espèces différentes pour faire du business.
350 animaux de 40 espèces différentes (loup, panthère noire, lémurien, aigle, perroquet, goéland, renard, autruche…) y sont emprisonnés et dressés pour le divertissement (cinéma et publicité notamment). (Source : https://www.fauna-films.com/reproduction-en-captivite/ )
Des prestations destinées aux entreprises (team building) et aux particuliers sont aussi proposées.
LA LOI CONTRE LA MALTRAITANCE ANIMALE OUBLIE LES ANIMAUX SAUVAGES EXPLOITÉS POUR LE CINÉMA ET LA PUB !
Le 30/11/2021, la loi n°2021-1539 visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale a été adoptée au Parlement. L’interdiction de l’exploitation d’animaux sauvages est prévue pour les cirques itinérants (d’ici 7 ans) et les émissions télé (d’ici 2 ans). C’est une première étape importante, mais ces images révèlent qu’il est indispensable d’aller plus loin.
=> PAZ demande l’interdiction de l’utilisation d’animaux sauvages captifs pour le cinéma et la publicité, car il est impossible de répondre à leurs besoins fondamentaux dans de telles conditions.
DANS LE CADRE DE LA PRÉSIDENTIELLE : NOUS DEMANDONS D’AMORCER LA SORTIE DE LA CAPTIVITÉ ANIMALE Les candidats Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot avaient pris des engagements en faveur des animaux captifs. Nous sommes toujours dans l’attente d’engagements de la part d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen.
1) Mise en place d’une TVA à 20%. Toutes les structures à but lucratif reposant sur la captivité animale doivent être soumises au taux normal de TVA à 20%. La captivité animale n’est pas un “produit de première nécessité”, bien au contraire. L’Etat doit en effet amorcer la fin de cette industrie.
2) Fin des subventions publiques. Plus aucun lieu de captivité animale à but lucratif, notamment les lieux organisant des spectacles, ne doit recevoir de subventions publiques. Nous parlons des parcs zoologiques, qui comprennent les aquariums, vivariums, parcs d’attraction avec animaux.
3) Fermeture des parcs zoologiques publics. Le rôle de l’État n’est pas de participer à la captivité animale. Nous souhaitons que les zoos publics (Ménagerie du Jardin des Plantes, Zoo de Paris, Parc de la Haute-Touche) amorcent une transition : tout d’abord, la fin de la reproduction des animaux, accompagnée par leur placement dans des structures adaptées, sans but lucratif. Les zoos publics pourraient se transformer en centres de soins pour les animaux sauvages et liminaires, en des lieux éducatifs et scientifiques de sensibilisation sur la disparition des espèces…
4) Interdiction de la reproduction des animaux en captivité qui ne sont pas sur la liste rouge de l’UICN. Les parcs zoologiques détiennent en captivité de nombreuses espèces qui ne sont pas menacées de disparition. Le prétexte de la conservation ne repose sur aucun fondement valable. Cela révèle la volonté des zoos d’avoir une “collection” d’animaux la plus diversifiée possible, y compris si cela ne participe pas à la préservation d’espèces en danger. A terme, nous demandons la fin de la détention en captivité d’espèces qui ne sont pas en danger de disparition, avec une transition : tout d’abord, la fin de la reproduction des animaux ; ensuite, leur placement dans des structures adaptées et sans but lucratif.
5) Interdiction de l’utilisation d’animaux dans les spectacles. Si la loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 a vraiment pour ambition la lutte contre toute forme de maltraitance animale, il est logique que tous les animaux – qu’ils soient sauvages ou domestiques – soient concernés par l’interdiction d’exploitation dans les spectacles. Nous demandons également que toutes les formes de spectacles soient concernées : spectacles itinérants, mobiles ou fixes.
6) Subventions pour les structures sans but lucratif qui accueillent des animaux issus de la captivité. Afin de soutenir la transition de la loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021, l’Etat doit aider financièrement les structures sans but lucratif, c’est-à-dire les refuges ou sanctuaires qui accueillent des animaux issus de la captivité. Il faut rester logique en précisant que ces structures ne doivent en aucun cas orchestrer la reproduction des animaux recueillis.
7) Abolition des corridas et des combats de coqs partout en France. Il est plus que temps de supprimer une exception à la loi qui, en perdurant, s’inscrit en totale contradiction avec toutes les avancées en matière de condition animale. Sur tout le territoire et sans dérogation possible, les corridas et combats de coqs doivent être interdits.