Balades à poney et charte “bien-être animal”
Le groupe LREM (GIP) a présenté un vœu visant à mettre fin aux conventions des exploitants de balades à poney ne respectant pas la charte “bien-être animal” et à demander un bilan de cette charte. Des demandes parfaitement légitimes. En effet, depuis des mois, PAZ alerte sur la situation des balades à poney. Lors de l’adoption de la charte “bien-être animal” en juillet 2021, l’Adjoint à la condition animale Christophe Najdovski, avait promis de présenter un bilan un an plus tard.
L’Adjoint à la Maire à la condition animale, Christophe Najdovski a émis un avis défavorable au voeu et n’a pas répondu sur le fond :
Alors qu’au mois de mai, l’exécutif avait annoncé mettre en demeure les exploitants de balades à poney, il a éludé l’avancée de ces procédures par une concertation des maires d’arrondissement qui a déjà eu lieu (avant le renouvellement).
Il a expliqué avoir présenté un bilan de la stratégie “Animal en ville” en 8ème commission mais cela est différent d’un bilan de la charte “bien-être animal” qu’il avait promis en juillet 2021. En effet, la stratégie “Animal en ville” (adoptée en 2018, lorsque Pénélope Komitès était en charge de la condition animale) et la charte “bien-être animal” sont deux choses différentes, et le bilan de ladite charte devait être présenté à l’ensemble du Conseil de Paris et des Parisiennes et Parisiens (pas seulement en commission).
Les votes :
Le groupe Modem et le groupe LR (Changer Paris) ont voté en faveur de ce vœu. PAZ les félicite et les remercie pour cet engagement. Nous remercions également Pierre-Yves Bournazel, Catherine Ibled et le groupe GIP d’avoir porté ce vœu.
L’exécutif, le groupe écologiste et le groupe communiste ont voté contre. PAZ est particulièrement consternée par le vote du groupe écologiste. C’est la 2ème fois que ce groupe soutient le maintien des balades à poney malgré les graves manquements à la charte “bien-être animal”. Pour un parti qui prétend défendre les animaux et qui s’était engagé auprès de PAZ lors des municipales, cette position a de quoi étonner !
Viande de brousse
Le groupe Modem a proposé un vœu visant à lutter contre le commerce illicite de viande de brousse à Paris. Ce vœu porté par Maud Lelièvre et présenté en séance par Maud Gatel, demande notamment d’intensifier les contrôles dans les zones de commerces et sur les marchés de la ville. L’exécutif a émis un avis favorable à ce vœu, en y apportant des modifications (nous n’avons pas plus de détails). Le vœu a été adopté.
Subvention au Muséum d’Histoire Naturelle pour son projet d’étude sur les populations de corneilles
Le Conseil de Paris a adopté une subvention de 5000 euros au Muséum d’Histoire Naturelle pour son projet d’étude sur les corneilles. PAZ félicite le Conseil de Paris pour cette décision. En effet, il est indispensable de mieux connaître les animaux liminaires pour engager une cohabitation pacifique.
Nous précisons que, contrairement à ce que défend Anne Biraben, la Ménagerie du Jardin des plantes et le zoo de Vincennes ne sensibilisent pas à la cause animale ou à la conservation des espèces :
Dans les zoos, les animaux sont enfermés pour notre divertissement. Le business de la captivité animale va totalement à l’encontre de la cause animale. Cette année 2022 a marqué le triste anniversaire de 50 ans de captivité pour Nénette, femelle orang-outan capturée à Bornéo à ses 3 ans et emprisonnée à la Ménagerie. De plus, les conditions de vie des animaux à la Ménagerie sont particulièrement déplorables. Par exemple, les orangs-outans n’ont aucun accès à l’extérieur.
La lutte contre la disparition des espèces est un argument phare de l’industrie de la captivité animale mais c’est un leurre. Toute politique de conservation devrait passer par la protection des habitats et la lutte contre le braconnage, qui sont deux causes majeures d’extinction des espèces. Les zoos ne participent aucunement à des actions dans ce sens. De plus, les cas de réintroduction sont extrêmement rares et anecdotiques. Enfin, de nombreux animaux exhibés ne sont pas issus d’espèces menacées. Par exemple, à la Ménagerie, seulement un tiers des espèces animales exhibées sont menacées de disparition (liste rouge UICN).
Animaux de compagnie sur les lieux de travail
Le groupe LREM (GIP) a proposé un vœu, porté et présenté par Florence Berthout, visant à échanger avec les organisations syndicales pour autoriser les agents demandeurs à venir avec leur animal de compagnie au travail. L’exécutif a émis un avis favorable et il a été adopté.