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SIGNEZ LA PÉTITION POUR QUE DECATHLON CESSE DE VENDRE DES POISSONS ET DES CRABES

À l’attention des dirigeant-e-s de DECATHLON,


DECATHLON commercialise des poissons et des crabes pour être utilisés comme appâts vivants pour la pêche de loisir (pêche au vif). Non seulement les poissons sont les seuls animaux vertébrés vivants à être vendus par DECATHLON, mais ils le sont pour être torturés ! Cela abîme l’image de DECATHLON en associant l’enseigne à la souffrance animale.


Être leader sur un marché  impose de montrer l’exemple en matière de condition animale qui est, rappelons-le, une cause considérée comme importante par 89% de la population française (étude IFOP réalisée en 2019). L’état des connaissances scientifiques démontre que les poissons et les crabes ressentent la souffrance, ont des émotions et des personnalités. Il est temps que DECATHLON arrête de faire mine de l’ignorer.


En signant cette pétition, je demande aux dirigeant-e-s de DECATHLON de cesser de vendre des poissons et des crabes.

Je signe la pétition adressée à la direction générale de Decathlon

16109 signatures

Partout en France, des pétitions sont lancées pour demander à des magasins Decathlon de cesser de vendre des poissons et des crabes pour la pêche au vif. Les médias relaient largement :

Face au mécontentement, certains magasins ont arrêté d’alimenter la pêche au vif :

Depuis 2019, PAZ demande à Decathlon d’alimenter la pêche au vif. À cette époque nous avions pu échanger avec l’enseigne au niveau national mais aujourd’hui elle a totalement rompu le dialogue et ne nous répond plus. Face à l’immobilisme de la direction générale sur le sujet, PAZ a décidé en 2023 de s’adresser à chaque magasin Decathlon, ceux-ci ayant le choix de participer ou non à ce commerce cruel, et de viser également la vente de crabes vivants. Cette stratégie s’est avérée payante puisque de multiples magasins ciblés par des pétitions ont renoncé à alimenter la pêche au vif. Au-delà de ces victoires, l’écho médiatique de ces mobilisations ciblées et de la campagne de PAZ de manière générale, ont poussé toujours plus de Decathlon à évoluer. 

Afin d’évaluer l’état de la situation après six ans de campagne, PAZ a mené un grand état des lieux en avril/mai 2025, grande période de reprise de la pêche au vif en France avec l’ouverture de la pêche aux carnassiers. Le résultat montre une évolution impressionnante concernant la vente de poissons vivants, passant de 67% des magasins de l’enseigne y prenant part en 2019 à 16% en 2025. La bataille n’est pas gagnée pour autant : il reste 83 magasins Decathlon qui commercialisent poissons et/ou crabes vivants pour qu’ils soient torturés.

La nouvelle année est une occasion de prendre de bonnes résolutions. PAZ a donc décidé d’adresser des cartes de voeux aux magasins Decathlon qui vendent encore des poissons et/ou des crabes vivants pour la pêche au vif. Nous leur avons demandé s’ils étaient « Ready to change? » (Prêt à changer ?) en cette nouvelle année, en référence au slogan de l’enseigne « Ready to play? » (Prêt à jouer ?). Les magasins de Cholet (49) et de Digne-les-Bains (04) ont indiqué aux journalistes qui les ont interrogés à propos de notre carte de voeux, arrêter définitivement de vendre des poissons ! De même que les magasins de Lisieux (14) et d’Orléans (45) qui avaient été visés par des pétitions de PAZ avec des client-es. En attendant que d’autres magasins suivent leur exemple, beaucoup de médias ont parlé de notre opération (voir toutes les retombées médiatiques de cette opération « carte de voeux » sur cette page).

En 2022, aux côtés d’Allain Bougrain Dubourg, PAZ dévoile une enquête sur le calvaire des poissons vendus par les magasins Decathlon, de la pisciculture à la partie de pêche (toutes les vidéos ont été tournées en 2022). 

La pisciculture Bigot, dans le Maine-et-Loire, fournissait des poissons vivants à Decathlon Nantes – Atlantis pour la pêche au vif. Nous avons découvert que de nombreux poissons meurent dans les étangs d’élevage de cette pisciculture. Des centaines de cadavres recouvraient la surface. Seulement quelques poissons vivants pouvaient être aperçus, nageant sur le dos, signe d’un grave problème de santé. Par endroit, l’eau était particulièrement sale. 

Le magasin Decathlon de Nantes-Atlantis vendait ensuite ces poissons pour 40/45 centimes.

Après avoir acheté les poissons en magasin, les pêcheurs les maintiennent en vie dans de vulgaires seaux, dits “seaux à vifs” comme ce qu’on peut découvre dans l’enquête. Sans aérateur et en surpopulation, les poissons sont en grande souffrance et certains meurent. Ceux qui survivent se font embrocher vivants pour servir d’appâts vivants, c’est ce qu’on appelle la pêche au vif. Dans la vidéo on voit un pêcheur transpercer la bouche du poisson avec un hameçon alors qu’il est toujours vivant, puis le laisser suspendre à la canne à pêche et le jeter à l’eau. Le poisson n’a alors aucune possibilité de fuir face à des prédateurs, et peut rester à souffrir empalé vivant pendant des heures.