Trois sujets importants ont été abordés lors de ce Conseil de Paris : la pêche de loisir, la corrida et les balades à poneys.
Pêche de loisir
Dans le cadre du nouveau Plan Biodiversité, l’interdiction de la pêche de loisir à Paris a de nouveau été défendue par le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel (Horizons – Union Capitale). L’amendement a reçu le soutien de Corine Faugeron (Les Écologistes), Laurent Sorel (Gauche Écosocialiste – Nouveau Front Populaire) et Catherine Ibled (Union Capitale). Il a malheureusement été rejeté.
À noter que l’exécutif n’a pas pris la peine de motiver oralement les raisons pour lesquelles il souhaite continuer à autoriser la pêche de loisir à Paris. À l’inverse, Jean-Philippe Gillet (Communiste et Citoyen) a tenu encore une fois à rappeler son soutien aux pêcheurs, démontrant par là son mépris pour la souffrance des poissons.
PAZ remercie l’ensemble des élu-es qui ont voté pour l’interdiction de la pêche de loisir à Paris
Corrida
Face aux activités d’association de promotion de la corrida à Paris, la conseillère Douchka Markovic a déposé un vœu visant à ce que la Ville de Paris s’oppose publiquement à la corrida. Il a été rejeté au profit du vœu de l’exécutif porté par l’adjoint à la maire de Paris Christophe Najdovski (Paris en Commun), également défavorable à la corrida.
Bien que ces vœux aillent dans la bonne direction, PAZ souligne leur manque d’ambition concrète. En effet, la mairie de Paris n’utilise pas pleinement les leviers juridiques à sa disposition pour interdire les activités liées à la corrida dans les locaux dont elle est propriétaire. Elle pourrait également porter ce combat au niveau national en demandant au Gouvernement l’interdiction de la corrida.
Balades à poneys
Alors que le 8 août 2023, PAZ avait décroché la fin des balades à poney pour 2025, la mairie de Paris fait machine arrière. Sous couvert d’”activité de découverte” et de “balades optionnelles”, il ne faut pas s’y tromper, le Conseil de Paris a voté une délibération favorable à l’exploitation des poneys. Comble de la malhonnêteté, l’exécutif justifie sa décision par ses concertations… dont il n’a pas tenu compte. Pire encore, PAZ n’a même pas été informée en amont de cette volte-face. Sous couvert de permettre aux enfants de “nouer un lien avec l’animal”, la grande majorité des élu-es ayant pris la parole a soutenu cette délibération. Plus grave encore, la conseillère Véronique Baldini (Changer Paris) et le conseiller Jean-Philippe Gillet ont invoqué les actions de PAZ pour défendre… la reprise des balades à poneys ! Cette instrumentalisation va de pair avec un affichage de prises de positions unanimes en défaveur des “balades à poneys en parc”, comme si les nouvelles “activités de découverte” étaient différentes par nature.
Ce vote démontre que les élu-es ayant voté la reprise des balades à poneys, préfèrent le confort du statu quo aux avancées concrètes pour la condition animale.
PAZ tient à saluer les interventions de Douchka Markovic et de Laurent Sorel, ainsi que les élu-es qui se sont opposé-es à cette délibération.