Aujourd’hui, en France, aucune réglementation n’existe afin de limiter ou d’encadrer la souffrance des poissons. Pourtant, il existe un consensus scientifique sur le fait que les poissons sont effectivement doués de sensibilité.
NOS CAMPAGNES :
NOS PROPOSITIONS :
1) Instauration d’un permis de pêche avec une formation théorique sur la souffrance des poissons
En France, pêcher nécessite une simple carte de pêche, qui peut être délivrée au premier quidam. Nous estimons que pêcher n’est pas un acte banal et nécessite une formation. Comme c’est déjà le cas en Suisse et en Allemagne, l’instauration d’un permis de pêche avec une formation théorique sur la souffrance des poissons, sur les différentes espèces, mais également sur la réglementation, permettrait de réduire la souffrance des poissons.
2) Interdiction de l’empoissonnement dans le but de pêcher
Le fait d’acheter des poissons d’élevage pour les relâcher sur des plans d’eau dans le seul but de les pêcher, doit être interdit. Par exemple, à l’occasion de l’ouverture de la pêche à la truite, les AAPPMA (Associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique) sont amenées à largement pratiquer l’empoissonnement. Le repeuplement qui se pratique dans le but précis de protéger une espèce de poissons en danger n’est pas concerné.
Pour en savoir plus, découvrez notre campagne spécifique sur l’empoissonnement et celle pour que les parcs nationaux prennent en compte les poissons.
3) Interdiction de la pêche de loisir dans les zones où il existe une interdiction (temporaire ou permanente) de consommation des poissons pêchés
Dans certaines communes ou zones géographiques, il est interdit par décision préfectorale de consommer les poissons pêchés pour des raisons sanitaires (présence de PCB par exemple). Nous demandons que dans ces zones, la pêche y soit automatiquement interdite.
Pour en savoir plus, découvrez notre campagne pour l’interdiction de la pêche à Paris.
4) Interdiction de la pêche au vif
La pêche au vif est une technique de pêche. Cela consiste à utiliser des animaux vertébrés vivants comme appâts avec l’hameçon planté dans le dos ou la bouche. Il s’agit généralement de poissons. Cette pratique engendre une souffrance animale intolérable. Il est prouvé que les poissons ressentent la douleur, sans parler du stress que cela leur procure. De plus, ces animaux (souvent issus d’élevage) risquent de se libérer, pouvant être à l’origine de problèmes sanitaires et de déséquilibres biologiques importants. Plusieurs collectivités demandent l’interdiction de la pêche au vif : la Métropole de Grenoble, Paris, Carrières-sous-Poissy…
Pour en savoir plus, découvrez notre campagne spécifique sur la pêche au vif et celle pour que les parcs nationaux prennent en compte les poissons.
5) Interdiction de l’utilisation des gaffes, des hameçons triples et des hameçons à ardillon
Ces outils de pêche, qui blessent profondément ou de manière multiple, ne laissent aucune chance aux poissons. Tout ne devrait pas être autorisé en matière de pêche : les pratiques ne peuvent être laissées à la libre appréciation des individus. Un encadrement au regard de la souffrance des poissons est indispensable.