En avril 2022, PAZ a révélé une vidéo tournée à Fauna et Films (aujourd’hui Cinémalia), entreprise qui dresse des animaux pour la création artistique. On y voit le directeur Pierre Cadéac, un dresseur reconnu, asséner un violent coup de poing à un aigle. L’oiseau, alors posé sur sa main, tombe à la renverse sous la violence du choc. Quelques semaines plus tard, le 22 mai 2022, il reconnaît les faits dans Le Parisien et… les justifie, qu’il s’agissait d’« un geste malheureux mais nécessaire pour calmer cet oiseau ». Aujourd’hui, notre plainte est en cours d’instruction et cette société détient toujours des centaines d’animaux. La « liberté de création » inclurait-elle la liberté de maltraiter des animaux ?

Signez la pétition pour sauver les animaux de Fauna et Films, ici.

Tous les animaux sauvages utilisés pour la création artistique sont dressés et gardés captifs. Le dressage et la captivité brisent psychologiquement les animaux. Rappelons que le fait qu’un animal soit né en captivité ne change pas son patrimoine génétique : il garde les mêmes besoins physiologiques et sociaux que ses congénères en liberté. Pour cette raison, PAZ réclame l’interdiction d’exploiter des animaux sauvages pour le cinéma, la publicité, les clips vidéo… En attendant que la loi évolue, nous demandons au monde du cinéma de se détourner de cette pratique. Des alternatives existent : images de synthèse, animatronique, extraits vidéo issus de banques d’images…