La Députée de la 3ème circonscription de la Loire-Atlantique, Ségolène Amiot (LFI-NUPES), a récemment attiré l’attention du Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les méthodes létales utilisées pour la gestion des populations de pigeons dans les villes françaises. Cette alerte survient suite à notre préoccupation du sorts des pigeons de Saint-Herblain dans le Département de la Députée : notre association avait révélé que la Mairie faisait tuer les pigeons par « torsion du cou ».
Au delà du cas de Saint-Herblain, dans de nombreuses villes, des méthodes cruelles telles que les campagnes de capture et de gazage, les tirs, les stérilisations chirurgicales, et l’effarouchement par des rapaces sont encore couramment employées. Ces pratiques provoquent des souffrances extrêmes chez les animaux.
La Députée Ségolène Amiot s’étonne que de telles pratiques soit encore légales en France, alors que des méthodes alternatives, éthiques et efficaces, sont disponibles et faciles à mettre en œuvre. Parmi ces alternatives figurent le pigeonnier contraceptif et le maïs contraceptif : ces solutions ont déjà fait leurs preuves dans plusieurs municipalités.
Elle rappelle qu’il est également important de considérer les conséquences psychologiques que ces pratiques cruelles peuvent avoir sur les agents municipaux chargés de les exécuter. Le recours à des méthodes non létales épargnerait des souffrances inutiles non seulement aux animaux, mais protégerait aussi le bien-être mental des fonctionnaires impliqués.
Ségolène Amiot demande au Gouvernement de lutter contre la cruauté animale et d’exiger l’interdiction des pratiques létales pour la gestion des populations de pigeons en ville.
Nous remercions la Députée, et nous espérons que cette question écrite suscitera une réponse rapide et appropriée de la part du Ministre, et que des actions concrètes seront prises pour mettre fin à toutes les pratiques cruelles et inefficaces visant les pigeons.
